08 / 12 / 2017

Le 9 décembre 2017, date anniversaire de l’adoption de la Convention des Nations Unies contre la corruption en 2003 à Mérida, la journée internationale pour la lutte contre la corruption est notamment l’occasion de sensibiliser les citoyens aux conséquences de la corruption. Selon le Programme des Nations Unies pour le développement, ce sont plus de 2 600 milliards de dollars qui sont détournés chaque année.

Alors que le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et 96 rédactions associées ont rendu publics les « Paradise papers », le 5 novembre 2017, en pleine affaire « Lava Jato » au Brésil, un an jour pour jour après la destitution de la Présidente de la République de Corée et un an et demi après les « Panama Papers » – pour n’en citer que quelques exemples – la lutte contre la corruption reste un enjeu majeur à travers le monde.

Dans ces affaires, de hauts responsables publics sont impliqués. Partout dans le monde, l’intégrité des responsables publics est devenue un enjeu majeur dans les sociétés. La transparence, l’éthique dans la vie publique et la redevabilité des responsables publics font aujourd’hui l’objet d’une attente forte de la part des citoyens.

Dans ce contexte, et un an après sa création le 9 décembre 2016, le Réseau pour l’intégrité réaffirme son engagement dans la lutte contre la corruption et pour la promotion de l’intégrité, de l’éthique et de la transparence de la vie publique.

En ce jour, les 13 membres fondateurs sont heureux d’accueillir au sein du Réseau une nouvelle institution indépendante, la Commission pour l’éthique des hauts responsables publics d’Arménie (www.ethics.am), et ils réitèrent leur volonté de partager leurs bonnes pratiques et de coopérer afin de mieux faire face aux défis posés par la corruption à l’échelle locale, nationale, régionale comme internationale.

Pour plus d’information sur le Réseau :

Le Réseau pour l’intégrité est une initiative internationale constituée de 14 institutions indépendantes et partageant des missions de promotion de l’éthique, de la transparence et de l’intégrité dans le secteur public. Fondé sur le partage d’expériences et la coopération technique, il permet à ses membres d’échanger librement sur les matières qu’ils pratiquent au quotidien et de trouver, chez leurs homologues, des solutions aux difficultés qu’ils rencontrent.